LA CULTURE DE L’OLIVIER DANS L’ANTIQUITE
La culture de l’olivier aurait débuté il y a plus de 4 000 ans avant J-C, probablement en Crète, mais certains citent les Phéniciens comme ses premiers cultivateurs.
Des amphores datant de 3 500 avant J-C ont été retrouvées sur l’île de Crête. Encore que l’huile d’olive n’était pas conservée dans des amphores mais dans des jarres. Des traces sur les murs des tombes royales égyptiennes attestent également d’une culture ancienne dans cette partie de l’Afrique du Nord.
L’olivier c’est peu à peu étendu à travers la Méditerranée, au gré des civilisations et des conquêtes.
Sous l’Empire romain, il permet aux conquérants de maintenir les pays conquis dans un certain calme en leur offrant de cultiver un produit à forte valeur ajoutée.
Symbole de force et de sagesse dans la Grèce antique, l’olivier et son huile sont alors les rois des jeux olympiques (les vainqueurs se voyaient offrir non seulement une couronne en rameau d’olivier ainsi que des jarres remplies d’huile d’olive) et leur prestige n’aura de cesse de grandir au fur et à mesure de leur expansion.
De la Grèce à l’Espagne en passant par l’Egypte, l’Italie, la Tunisie, le Maroc ou la France, l’olivier va s’implanter durablement sur tout le pourtour méditerranéen jusqu’au XIXe siècle.
Avec la période des grandes découvertes puis de la colonisation, l’olivier traverse même le détroit de Gibraltar pour voyager vers des pays plus « exotiques » comme la Californie, le Mexique, le Chili, l’Afrique du Sud ou l’Australie.
L’olivier est un arbre riche
Ses utilisations sont nombreuses et reconnues :
nourriture, combustible pour l’éclairage, soin pour la peau et les rhumes, décoctions pour tisanes réputées efficaces contre la tension élevée, etc.